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    « La vérité, la justice et la paix représentent ensemble des valeurs fondamentales pour permettre les droits de la personne humaine, l’absence d’exclusion et la réconciliation. Si ces valeurs sont méconnues, la peur remplace la confiance et la puissance humaine n’est plus au service du don de la vie et du caractère sacré de la création ou de sa dignité.

    Il faut que le COE… soit une plate-forme commune destinée à prendre la défense des droits et à faire entendre la voix des Eglises en rapport avec les mécanismes internationaux, les personnes et les membres qui agissent sur le plan international. »

    - 8e Assemblée du COE, Harare, 1998


    Le personnel et les intervenants du COE au cours d’un séminaire pendant la Semaine d’action du COE auprès des Nations Unies, New York, sur « La paix et le droit international en Israël et en Palestine »


    En 1966, la Conférence du COE sur Eglise et Société déclarait :

    L’ONU représente la meilleure structure dont on dispose aujourd’hui pour tendre aux objectifs de la paix et de la justice internationales. Comme toutes les institutions, elle n’est pas sacro-sainte, bien des changements sont nécessaires en ce qui concerne sa charte de façon à faire face aux besoins actuels du monde. Néanmoins, nous invitons les Eglises du monde entier à la défendre contre toutes les attaques susceptibles de l’affaiblir ou de la détruire, ainsi qu’à rechercher et à promouvoir des moyens d’y apporter des modifications en vue d’en faire un instrument pleinement capable de garantir la paix et la justice à l’échelle mondiale.

    A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’adoption de la Charte des Nations Unies, le Comité central (Genève 1995) a réaffirmé l’attachement du COE aux principes et aux objectifs de la Charte, ainsi que le rôle central de l’ONU dans la direction des affaires internationales, dans la préservation de l’autorité du droit et dans l’élaboration de normes et de critères régissant les comportements au niveau international pour le bien de l’ensemble de l’humanité et de l’environnement.

    Mais le COE a poursuivi en disant sa profonde préoccupation à propos de tendances qui, à l’ONU, éloignent cet organisme des aspirations exprimées dans le Préambule de la Charte et qui amoindrissent, par conséquent, la confiance du public. (Il a également appelé) une réforme de l’ONU garantissant que tous les Etats membres aient la possibilité de participer à une prise de décision effective, en modifiant la situation actuelle qui tend à reléguer les pays les plus petits, les moins puissants et les plus pauvres économiquement dans un rôle secondaire pour ce qui est de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique internationale.

    En 1995, l’évaluation des relations du COE avec l’ONU présentait une série de conclusions importantes, parmi lesquelles :

    Le COE a son programme propre. En établissant ce programme, il faut rester attentif aux événements spécifiques à l’ONU et à d’autres sur le plan international, mais ensuite élaborer des relations avec le système de l’ONU qui correspondent à nos propres priorités de manière à éviter de nous en laisser détourner ou de nous faire absorber par d’autres.

    Une partie de notre programme concerne la mise en place d’instruments efficaces de gouvernance mondiale. Le COE a donc la responsabilité d’informer et d’encourager ses Eglises membres et les mouvements apparentés dans leur effort pour améliorer le système de l’ONU et pour qu’il réponde mieux aux besoins des populations. C’est là que le Bureau de liaison de la CEAI au siège de l’ONU a un rôle particulier à jouer.

    Il faut que le COE utilise efficacement les mécanismes de l’ONU auxquels il a accès pour faire pression sur les gouvernements afin qu’ils respectent les normes et les critères internationaux, tels que ceux concernant les droits de la personne. Ce faisant, il faudra que le COE accorde son soutien à ses partenaires et leur permette de représenter leurs intérêts propres dans les instances compétentes de l’ONU.

    Dans le cas où des manifestations spéciales, comme par exemple des conférences mondiales, sont susceptibles d’aboutir à des politiques ou à des engagements nouveaux et positifs de la part des gouvernements et de la communauté internationale, qui soient en relation directe avec le programme œcuménique, le COE les utilisera pour motiver et aider les Eglises à exprimer leur propre analyse et leurs recommandations. L’un des objectifs consiste manifestement à influencer l’ordre du jour international. Mais il en est un autre, également valable, qui est d’utiliser ce genre d’occasion pour renforcer la capacité des Eglises et d’autres partenaires ainsi que pour établir des relations plus efficaces avec d’autres organisations ayant les mêmes objectifs que nous. S’engager dans ce genre de processus suppose que l’on s’engage aussi à participer à l’élaboration de l’ordre du jour de ces manifestations dès le commencement de leur préparation.

    Il est souvent possible d’intensifier l’influence du COE sur l’ONU en choisissant soigneusement la façon de s’impliquer avec d’autres organisations non-gouvernementales et des institutions chargées de la coordination.

    Il est nécessaire de bien définir les priorités en ce qui concerne l’engagement œcuménique avec l’ONU. On ne peut ni ne doit prétendre à couvrir la totalité des questions traitées par l’ONU. Il faut s’investir de façon sélective, en relation avec nos propres priorités de programme. L’expérience prouve qu’une collaboration régulière avec des agences et des programmes spécialisés bien choisis se révèle généralement plus efficace que de engagements moins ciblés.

    Le COE fonctionne pour sa relation avec l’ONU en tant qu’organisation non gouvernementale grâce à la relation officielle de la CEAI avec le Conseil économique et social et d’autres agences spécialisées, ainsi que par l’intermédiaire d’autres relations dans le cadre d’autres programmes du Conseil. En fait, le COE est sans doute, de toutes les ONG internationales, la plus importante et la plus représentative en termes géographiques, et également l’une de celles qui sont les plus proches des réalités locales. C’est là un rôle nécessaire des Eglises, qui est souvent très apprécié par nos partenaires dans le cadre des Nations Unies.

    Mais le COE ne doit pas limiter son rôle par rapport à l’ONU à celui d’une ONG. Il a une responsabilité plus vaste envers le monde des nations, qui consiste à faire entendre les perspectives éthiques, morales et spirituelles qui doivent sous-tendre les relations internationales.

    D’une façon générale, il faut envisager les relations du COE avec l’ONU en se demandant comment utiliser les instruments que celle-ci nous fournit pour réaliser les perspectives œcuméniques concernant un monde de justice et de paix. De cette manière, il ne s’agira pas d’une charge supplémentaire, mais de quelque chose qui fait partie de l’ensemble du travail du Conseil.


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