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Le réseau "Paix dans la ville" s'est développé à partir d'une campagne du même nom qui a débuté en août 1998 et a connu son apogée en décembre 1998. Le réseau a poursuivi son activité jusqu'en 2002. Ses membres (Eglises, organisations pacifistes, communautés religieuses et mouvements de la société civile) continuent de collaborer dans le cadre de la "Décennie vaincre la violence (2001-2010)".

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Manifestation d’ouverture de la Décennie « vaincre la violence » et de « Paix dans la ville » à Brunswick, 19.05.2001

« La violence a de nombreux visages », explique Mme Salpy Eskidjian – chargée de programme responsable du réseau « Paix dans la ville » du Conseil œcuménique des Eglises (COE) – à l’occasion de la manifestation célébrant l’entrée de la première ville partenaire allemande dans le réseau, Brunswick. « Pour cette raison, nous devons chercher les moyens de révéler, de nommer, d’affronter et de vaincre la violence sous toutes ses formes. Le travail en faveur de la paix consiste à pratiquer une non-violence active, non seulement en temps de guerre mais dans le cadre d’efforts de prévention concertés, menés par les différentes Eglises et institutions en temps de paix pour résoudre les conflits et prévenir la violence. ».

Le réseau mondial « Paix dans la ville » a joué un rôle important en contribuant à inspirer la Décennie œcuménique « vaincre la violence », lancée par le COE le 4 février 2001 à Berlin.

Brunswick joue un rôle unique au sein du réseau, car la prévention active de la violence constitue un thème prioritaire pour la ville. D’autres villes sont aussi confrontées aux nombreuses formes de violence urbaine, ethnique et politique qui se manifestent aujourd’hui.

Brunswick joue un rôle unique au sein du réseau, car la prévention active de la violence constitue un thème prioritaire pour la ville. D’autres villes sont aussi confrontées aux nombreuses formes de violence urbaine, ethnique et politique qui se manifestent aujourd’hui.

Beaucoup de jeunes qui travaillaient comme stewards dans les ateliers se sont montrés passionnés par les chances que leur ouvre le réseau « Paix dans la ville ». Ils se réjouissaient de tisser des liens, grâce au programme d’échanges de jeunes « Train de la paix », avec les jeunes de Durban, Afrique du Sud, dont la première visite à Brunswick était prévue pour octobre 2001.

Deux cents jeunes qui portaient des bannières célébrant l’appartenance commune et la paix ont marché jusqu’à l’église St. Magni de Brunswick, où une « foire aux possibilités » avait été mise en place. Là, de nombreuses institutions et organisations ont présenté leurs initiatives de paix et répondu aux questions d’un public très intéressé. Les diverses activités organisées ont été fort appréciées par les jeunes, de la danse rap africaine au folklore russe en passant par le base-ball. L’un des moments marquants a été l’exposé de M. Rubem Fernandes, qui a présenté de manière particulièrement vivante le projet VivaRio, effort de paix auquel participent plus de 300 institutions à Rio de Janeiro.

« Toutes ces personnes extraordinaires se sont réunies pour donner un signe incontestable de courage », a souligné le pasteur Klaus J. Burckhardt, inspirateur de la participation de Brunswick à « Paix dans la ville » et auteur d’un programme de lutte contre la violence dans les écoles intitulé « Mesures contre la violence ».

M. Sigmar Gabriel, Premier ministre de Basse-Saxe, a vu dans ces initiatives « un mouvement de la majorité honnête » et « une expression de courage civil ». Selon lui, « aucune société démocratique ne peut accepter la violence en tant que moyen de résoudre les conflits. » M. Heiner Bartling, ministre de l’Intérieur de Basse-Saxe, a ajouté ce commentaire : « Nous devons mettre en question les préjugés et élargir nos esprits afin d’entendre ce que les autres ont à nous apprendre et de prévenir le développement de la violence. »

Une exposition émouvante de peintures d’enfants a montré les effets horribles et durables que la violence exerce sur les enfants partout dans le monde. Une documentation d’accompagnement situait brièvement les images, en soulignant de manière particulièrement claire que nul ne devrait avoir à subir une telle cruauté. « Chacun peut être un artisan de la paix », a affirmé l’évêque Christian Krause, président de la Fédération luthérienne mondiale, qui parrainait le lancement du programme en tant qu’évêque du Brunswick.

L’évêque Krause a été l’un des deux prédicateurs du culte œcuménique spécial qui a terminé la journée ; Mme Sue Brittion, de « Paix dans la ville » à Durban, a prononcé l’autre sermon. Les deux orateurs ont souligné combien il est important de protéger la jeunesse allemande de la répétition du passé et d’opposer des signes clairs à la propagande d’extrême droite et à la haine. Tous deux ont tiré leur espérance du mandat biblique de paix que Jésus proclame dans le sermon sur la montagne. « ‘Aimez vos ennemis’ n’est pas de la poésie, mais de la stratégie, a déclaré Sue Brittion. Car, en fin de compte, c’est le seul moyen de progresser en direction d’un monde meilleur. La résistance non violente se fonde sur la conviction qu’à la fin la justice viendra, parce que la justice est nécessaire et que Dieu est bon. Impossible ? Non. Difficile ? Oui. Alors que nous avançons dans cette Décennie ‘vaincre la violence’ au début du nouveau millénaire, puisons notre espérance dans les succès et les échecs du passé, en sachant que l’avenir est entre nos mains. Nous pouvons choisir. Nous pouvons le faire. Dieu n’attend pas moins de nous. »



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